Armoiries de Monaco timbre du rocher de Carlat, un Ancien fief des Grimaldi dans le Carladès Cantalien. En 1643, Louis XIII donnait le Comté de Carladès au Prince Honoré II en application du Traité de Péronne de 1641. L e timbre de droite ci-dessus évoque le Rocher de Carlat dont le centenaire de la rétrocession au Prince Albert Ier a été célébré en 2014 et qui appartient toujours au Souverain de Monaco. Timbre + Monnaie féodale, principauté de Monaco, Honoré II de Monaco Le Prince Albert II et la Princesse Charlène en visite à Carlat Le Comté de Carladès accueille le Couple Princier Le couple princier de Monaco à Carlat Le point d'orgue de la visite princière a donc eu lieu à Carlat. Dont le rocher, propriété des Grimaldi depuis que la Société de Haute- Auvergne l'avait rétrocédé à Albert 1 er le 28 février 1914, s'orne désormais du drapeau frappé des armoiries de la maison monégasque. Pour cette partie de l'événement, Albert II était seul. Son épouse, Charlène, est arrivée un peu plus tard, très attendue, pour dévoiler une plaque inaugurant l'école communale portant le nom de son compatriote Nelson Mandela. « Nous avons été touchés de votre accueil, et notamment des enfants », a souligné le prince dans son discours. En saluant les membres présents de la Société de Haute-Auvergne, Albert II insistait : « Les liens qui nous unissent sont étroits, dans cette commune dont je me sens un peu citoyen… » Son propos est alors interrompu par des applaudissements nourris du public. Enjeux d’hier dans les découpages territoriaux d’aujourd’hui : les Grimaldi de Monaco et le Carladez (Aveyron-Cantal) Les 14 et 15 mai 2014, Son Altesse Sérénissime (S.A.S.) le prince Albert II de Monaco et son épouse se sont rendus en visite dans le Carladez, territoire correspondant au fief échu en 1643 à la famille Grimaldi. À présent scindé entre les départements du Cantal et de l’Aveyron, et donc les régions Auvergne et Midi-Pyrénées, la persistance de l’entité territoriale nommée Carladez1 fait question dans un contexte de remise en cause des découpages territoriaux de la République. Jeton : Albert II de Monaco & Charlene Wittstock 2011 Monnaie de Monaco, Rainier III & Grace Kelly, 10 francs, 1966, 2 bustes Vitrail représentant Honoré II de Monaco recevant les offrandes de paysans Carladésiens. Commande d’Antoine TRIN et d’Alphone CHAUSY aux ateliers Mauméjean. Période 1643-1791 Veuillez cliquer ci-dessous (archives du département du CANTAL) : Monaco-Carladez : 148 ans d'histoire (1643-1791), 1988 ; La Carladez et les Grimaldi, in Rives d'azur, n° 244, mars 1950 ; Notice sur le Comté de Carlades par les Archives du Palais de Monaco Le Compte de Carlades agé de 7 ans Carte Comté du Carladez En 1643, le comté de CARLAT est attribuée par LOUIS XIII au prince de monaco, HONORE II de GRIMALDI, par suite du traité de Péronne du 14 septembre 1641. Honoré II de Grimaldi, prince de Monaco, en Piémont, avait servi avec zèle les intérêts du roi Louis XIII, en Italie, et placé sa principauté sous la protection de la France, après en avoir chassé la garnison espagnole. C’est l’alliance française. Traité de Péronne Château de Peronne où a été signé le Traité du 14 septembre 1641 Traité de Péronne avec la France 350 ème anniversaire Situé dans une région à l’époque difficile d’accés, loin de Monaco où les Grimaldi résident, le comté de Carladès recoit une unique visite princière sous l’Ancien Régime : celle de Louis 1 er , en 1668. Période 1914 à aujourd’hui (source : Société des Lettres, Sciences et Arts “La Haute-Auvergne”) Site internet : http://www.haute-auvergne.org 1911 : |’acquisition par la Société « La Haute-Auvergne » / *SHA : Société de Haute Auvergne. / *RHA : Revue de la Haute Auvergne. Toujours est-il que la première décennie du XX° siècle apparaît, pour Carlat, comme un moment singulier, plusieurs dynamiques propres à ébranler l’état des lieux se croisent. D’une part, un milieu d’érudits s’affirme et s’affiche, reconnaissant au rocher une fonction historique, patrimoniale, et fournissant des arguments aux acteurs d’une pratique touristique naissante. D’autre part, la place occupée par le rocher dans un patrimoine économique familial se trouve ébranlée. Cet ébranlement est-il la cause de l’émergence d’une troisième catégorie d’acteur, l’<< exploitant industriel» ? L’acte de rétrocession au prince, en 1914, indique en effet qu’i1 s’est agi de << mettre à l’abri de toute exploitation industrielle l’emplacement de la grande forteresse ». Le compte rendu de l’achat dans la RHA est plus évasif, en parlant d’une « discrète et généreuse intervention [qui a permis à la SHA] d’arracher [le rocher] aux suites toujours à craindre d’une vente particulière >> [sans doute, la vente par Mme Brussol à M. Pierre]. Une carte postale montre certes la présence de « mineurs » exploitant comme carrière les abords du rocher, mais non le rocher lui-même, orrespondant à une parcelle différente. L’acquisition conduite par la SHA fut-elle une réaction à un projet réellement engagé par Antoine-Luc Pierre, d’extention de la carrière au rocher même, comme cela est affirmé dans des articles récents, ou simplement, la conséquence de l’éva1uation théorique d’un risque, amplifié parle retrait de la famille ayant longtemps possédé le site ? Le Prince Albert II de Monaco sur le rocher de Carlat, dans ses mains un document où figure la Princesse Charlotte, sa grand-mère, photografiée sous ce même arbre voila plus d’un siècle.
CARLAT a donné son nom au pays du Carladès ou Carladez dans le Cantal et l’Aveyron
Monaco et Carlat